Artistes

Mustafa Sedjel

Biographie :

Mustapha SEDJAL I Artiste Plasticien

Born in Oran, Algeria in 1964.

Lives and works in Paris, France

Né à Oran, Algérie. Vit et travaille à Paris

La démarche du plasticien Mustapha SEDJAL questionne les notions de Mémoire(s) / Histoire(s) par delà les références et conventions sociales, culturelles et politiques.Il développe une œuvre multiple, mêlant Histoire et Mémoire.

Dans ce « Territoire » de l’ « Entre-deux » / Émetteur – Récepteur, Il développe des œuvres (vidéo, installation, photographie et autres pratiques plastiques) en rapport avec notre actualité. L’artiste s’intéresse aux différents sens de l’événement, aussi minime soit-il, à sa réactualisation. Il questionne par la dé-construction notre rapport à l’autre.

Mustapha SEDJAL explore avec curiosité les possibilités que lui offre divers médiums. Sa pratique va ainsi du dessin, la photographie et la vidéo en passant par l’installation.

 

Son travail a été présenté au sein de nombreuses expositions personnelles. Il a participé à plusieurs expositions collectives. Ces vidéos on été sélectionnées dans le cadre de plusieurs festivals d’art vidéo.


La mécanique du trou, la mécanique du seuil « De fil en aiguille », Mustapha Sedjal parcourt l’histoire. « A dessein » toujours, pour la Grande histoire et l’histoire intime, il cale son courroux et débusque sa désapprobation intellectuelle et citoyenne. Peu lui importe les topographies et les plages d’histoire, la chronologie des faits et la turpitude des préjugés, il a une conviction : il appartient à l’aiguille de faire respirer la mémoire. C’est un artiste ostéopathe des raideurs de la compréhension, des rigidités du récit fondateur. Il plie l’histoire, une envie irrépressible d’essorer son contenu, destin de papier. « C’est plié », dans le jargon jeune, fait référence à l’inéluctable, au sans appel, à rester sans voix, être sans recours. Mustapha Sedjal, lui, butine sans relâche dans les images, les récits, les slogans, les essais, dans l’histoire, pour polliniser la mémoire. Un artiste butineur qui contribue à la myéliniser. Il dépose des sucs revigorants dans des alvéoles de papier. Un baume cicatrisant les douleurs, une crème régénératrice de la peau, de « la seconde peau », non pas un lifting de l’histoire, une aiguille de biotox qui momifie davantage la pensée, non, une liposuccion de ses avanies, de ses mensonges et de ses errements. Dans l’histoire officielle, il y a une permanence de la fausse route alimentaire. Elle nourrit l’histoire collective. Elle tétanise les esprits et fait tressaillir notre for intérieur. L’artiste crée le réflexe nauséeux, le haut le cœur, salutaire, où le destin reprend sa route. De ce « chaos bordélique » naît la maison close du souvenir qui suinte et tamise par ces pores le passé pour « l’ivraie » l’avenir. Il n’est pas tourmenté par l’histoire, il lui fait cracher ses tourments. Il ne fausse pas compagnie à son devoir de mémoire.

 

Oeuvre :

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